Magali
QUE CELUI QUI N’A JAMAIS PECHE LUI JETTE LA PREMIERE PIERRE. (Jean 8.2-11)
Dernière mise à jour : 23 janv.

Je ne suis affiliée à aucune religion, mais cette phrase de Jésus, pépite de sagesse universelle, m’inspire depuis longtemps pour sa tendresse et sa radicalité. Alors, en cette période de Rois Mages, j’ai eu l’idée d’explorer les liens entre cette citation et la pratique du consentement.
Cet article est aussi une tentative de réponse à une suggestion de thème proposé par Garth[1], participant aux ateliers, qui était :
Comment décrirais-tu la culture alternative à la culture dominante que les ateliers d’Oasis tactile donnent à goûter ?
Quel est le potentiel transformateur de cette culture du consentement ?
Comment participons-nous à l’évolution de la culture humaine ?
Sacrée question, non ? J’étais un peu intimidée, alors je n’ai pas répondu tout de suite 😉 J’espère apporter quelques éléments ici, et je continuerai de cheminer avec cette question et vos contributions sont les bienvenues si vous voulez m’écrire !
Petit rappel de contexte
« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. » Jean 8.2-11
Cette phrase est extraite dans l’évangile de Jean et relate un épisode de la vie de Jésus. En voici le résumé :
Des spécialistes de la loi amènent une femme adultère à Jésus. Ils la jettent à terre au milieu de la foule et demande au Christ ce qu’il a à dire, sachant que la loi de Moïse ordonne qu’on la lapide (Ils ont l’air tout prêt à passer à l’acte). Ils ne cherchent pas tant un conseil qu’à le mettre en difficulté : son enseignement les dérange. Jésus se baisse vers cette femme puis se redresse et leur dit : « que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre. ».
Aucune pierre n’est lancée, la foule se disperse, Jésus se retrouve seul avec la femme qui a donc la vie sauve. Pour terminer, Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va et désormais ne pèche plus. »
Pas mal, non ?
Les ingrédients d’une joute étaient présents mais c’est une autre voie qui est proposée. Pas de long débat : une invitation à l’introspection.
Au-delà du panache de l’épisode, j’aime les pistes d’évolution qu’il nous donne.
NB : cette phrase est issue du Nouveau Testament. Cette référence catholique peut déranger certain·e·s lecteurices. Je précise donc que je l’utilise ici comme témoin de la sagesse universelle. Mon approche est laïque et n’a aucune visée religieuse. Je suis simplement impressionnée par la puissance de cette si courte phrase et inspirée par ce qu’elle porte d’intégrité et de compassion.
Les apports pratiques de la pratique du consentement
J’ai choisi 4 invitations portées par cet épisode pour illustrer comment la pratique du consentement peut nous aider à les intégrer progressivement et de manière concrète.