Je partage quelques éléments de réflexion dans cette vidéo :
Le thème contribue à la réflexion en cours sur le consentement qui fait état d'un malaise car d'un même mot, chacun a sa définition, son imaginaire et son expérience.
Parler du consentement et inviter à en apprivoiser la pratique est un moyen pour repenser, réorganiser notre manière d'être en relation, avec l'autre.
C'est presque étonnant de devoir le rappeler, mais je ne peux que constater que parler du consentement crispe des personnes très différentes :
- la personne qui a l'habitude d'obtenir ce qu'elle veut et ne comprend pas pourquoi elle devrait se préoccuper des limites ou désirs des autres "ils n'ont qu'à dire ce qu'ils veulent et faire comme moi" ; "s'il y a des gens assez bêtes pour dire oui, pourquoi je n'en profiterai pas" (phrase entendue d'une collègue)
- la personne, imprégnée d'une réflexion éthique, qui a rencontré la grande vulnérabilité auprès de publics précaires et qui ne peut que constater la violence symbolique que représente le consentement et son cortège de "savoir ce qu'on veut", "oser s'exprimer", "dire non quand on ne veut pas" quand on n'a perdu (jamais eu) ces repères comportementaux et que l'asymétrie de position est aussi flagrante.
Le consentement peut-il être violent ?
C'est vrai que l'exigence de consentement peut être porteuse de violence si elle n'est pas autant imprégnée du souci de l'autre et de la relation que du souci de moi.
C'est pourquoi j'ai le désir de porter cette voix alternative et de discuter de ces cailloux dans nos chaussures relationnelles (intimes, familiales, organisationnelles, politiques - rayez la mention inutile).
Pour que la bonne idée du consentement, c'est à dire de se mettre d'accord ensemble sur ce que l'on va faire, ne devienne un autre outil au service d'une dynamique de division, de hiérarchie ou de jeu à somme nulle. Car alors oui, il y aurait de quoi en vouloir à ce concept...
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Si vous voulez vous entraîner pour améliorer votre relation à vous-même et aux autres, on se retrouve pour pratiquer en douceur :
* Samedi 29 et dimanche 30 juin
* Château d’Argy, près de Châteauroux
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En savoir plus :
Je préfères le nom "Consentement Co-crée" pour ta définition préféré. Moi aussi j'ai rencontré d'autres définitions du consentement qui ne marchaient pas très bien pour moi. Je penses que les racines de la domination sont profondes dans notre culture. C'est dans la Bible (Genèse 1:28) et la structure familiale. J'aime beaucoup ta description de la posture requis. La culture Lakota avec son symbole du cerceau m'intrigue aussi. Le symbole est décrit ainsi: “un puissant symbole de l'interconnexion de tous les êtres vivants. Il rappelle l'importance de l'équilibre, de l'harmonie et de l'unité dans nos vies.” Ça implique le respect pour l'autre et preter l'attention envers eux aussi.
Je trouves intéressant que les devises de la France (Liberté, Fraternité, Egalité) et…